On imagine les routes rares à l’approche des étendues de sables, difficilement accessibles. Cela ne doit pas démotiver le touriste qui voudrait voir Zagora, ville du sud du Maroc qui offre une entrée vers le Sahara. Son charme digne des mille et une nuits, avec sa grande palmeraie et ses antiques kasbah, vaut vraiment le détour.
Trop petite pour y avoir son aéroport ou sa gare, mais assez grande pour que les routes qui y mènent soient en bon état, voici ci-dessous les différents moyens d’atteindre Zagora.
Depuis Marrakech
De manière assez générale, pour visiter les villes du Sud du Maroc, il est conseillé de prendre un billet d’avion pour Marrakech. Les autres aéroports internationaux du Maroc demanderont en effet souvent un long voyage, de par leur position bien trop au nord ou proche des côtes. La fameuse « ville rouge » reste donc la meilleure solution, ce qui laissera tout de même environ neuf heures de routes pour rejoindre Zagora.
Choisissez donc un bus confortable d’une compagnie possédant une bonne réputation, comme Supratour ou la CTM et choisissez de préférence un voyage de nuit. Si vous devez partir dans la journée, optez alors pour le grand taxi ou la location de voiture, deux options plus rapides.
Depuis Ouarzazate
Ouarzazate est la grande ville marocaine la plus proche de Zagora : elle peut tout à fait être considérée comme ville-étape en partant de Marrakech. A l’instar de Marrakech, des compagnies de bus et de cars proposent également Zagora parmi leurs destinations, souvent très tôt le matin, pour environ quatre heures de trajet. En taxi, le temps est réduit à 2h30.
Depuis les nationales
Zagora est au croisement des nationales 9 et 12. Les possesseurs ou loueurs de voiture viseront donc ces grandes routes selon leur position. Depuis le centre-sud du pays, ce sera la nationale 12 que vous parcourrez. Quant à la nationale 9, elle sera empruntée par les conducteurs en provenance de Ouarzazate. Les stations essence se faisant rares, on vous conseille évidemment d’être prévoyant sur le carburant.
Image de Une : Fré Sonneveld